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L'accueil familial dans les médias

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Accueil familial. Construire la solidarité dans les Côtes-d’Armor
Allan et Eric, tous deux particuliers agréés pour l’accueil au domicile.
Allan et Eric, tous deux particuliers agréés pour l’accueil au domicile.
Sylvie Guignard et Marie-Madeleine Michel, vice-présidentes du Département chargées de la cohésion sociale, ont reçu mardi 9 octobre les accueillants familiaux Costarmoricains. Aujourd’hui, 120 foyers accueillent dans le département des personnes âgées ou des adultes en situation de handicap à leur domicile, comme Allan et Éric.
 
Ils sont tous les deux cousins. Pour Allan, accueillir et prendre en charge des personnes dépendantes était une évidence, puisque déjà avant lui, sa mère était « accueillante familiale ». « J’ai connu cela depuis que je suis tout petit, chez moi, alors lorsque le moment est venu de choisir un futur professionnel, le fait de poursuivre ce chemin était une évidence », précise-t-il. Pour Éric, c’est un aléa de la vie qui l’a conduit sur ce chemin, après une période de chômage et « le sentiment d’être inutile ». C’est l’envie d’aider les autres qui lui a donné une utilité, un but, en apportant une aide à son prochain. Au départ un inconnu, qui devient véritablement « un membre de la famille avec lequel on partage le quotidien ».
 
 
« Avoir aussi du temps pour soi »
Mais c’est aussi le plaisir d’avoir du temps pour travailler, sans être pressé par la montre, « Et d’avoir aussi du temps pour soi », rappelle Éric.
Car des aménagements sont possibles pour les familles accueillantes, afin de préserver des temps de loisirs et une vie personnelle. Malgré leur travail si important pour la société, Allan et Éric regrettent cependant le manque de statut et de visibilité de leur fonction, alors que pourtant, celle-ci se professionnalise de plus en plus.
 
Une solution au problème de l’hébergement collectif
La rémunération des accueillants familiaux est assurée directement par le bénéficiaire (jusque trois personnes par famille d’accueil), ou leurs représentants légaux, avec une aide versée par le Département au titre de l’Allocation Pour l’Autonomie (APA) ou encore la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). C’est d’ailleurs le Département qui est en charge de fournir l’agrément aux familles, avec un contrôle et un apport en journées de formation. Alors que les structures collectives souffrent du manque de place disponibles, comme les EPHAD, l’accueil familial apparaît comme une alternative et surtout, une véritable solution. « C’est un choix de vie important que le Département accompagne », conclut Marie-Madeleine Michel.